Research studies

Le rôle des relations publiques dans l’activation du partenariat entre l’université et le secteur privé

 

Prepared by the researcher  :  Dr . Bezzral kabir Abd Alkarim –  Faculté des Sciences Politiques et Relations Internationales, Université d’Alger 3.

Democratic Arab Center

Journal of Afro-Asian Studies : Tenth Issue – August 2021

A Periodical International Journal published by the “Democratic Arab Center” Germany – Berlin

Nationales ISSN-Zentrum für Deutschland
ISSN  2628-6475
Journal of Afro-Asian Studies

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résumé 

Cette étude vise à identifier le rôle des relations publiques dans le renforcement du partenariat entre l’université et le secteur privé, considéré comme l’un des mécanismes permettant à rapprocher les points de vue entre les deux parties, prenant en considération des énergies,  des capacités humaines, des ressources de recherche  scientifique  que possèdent les universités, ainsi que les opportunités que possède le secteur privé dans l’exploitation  de  ces énergies et ressources universitaires, et  le besoin de   l’université d’un tel partenariat vu  son importance particulière dans le domaine de l’emploi de ses diplômés et du financement de ses projets de recherche.

 Le faible niveau de rendement de l’enseignement supérieur, la politique de la quantité au détriment de la qualité, et la réticence des universités à prêter attention aux valeurs de la recherche scientifique, tout cela a rendu la possibilité de partenariat un processus difficile, car les institutions scientifiques souffrent d’un déficit manifeste à cet égard, et le secteur privé a des réserves sur ses performances et craint de s’associer avec lui. Il s’agit de discuter des moyens de rapprocher les points de vue, d’œuvrer pour faire tomber les barrières et d’y trouver des solutions efficaces. Si l’état du partenariat théorique acceptée dans le passé, l’heure actuelle est peut-être devenue impérative pour transférer ce partenariat de la logique de la théorisation et des formalités à la logique de l’activation et de l’application.

Introduction

Le partenariat entre le secteur privé et l’université entraîne de nombreux avantages pour les deux parties, car il assure au  secteur privé, à travers les études menées par l’université en fonction du développement dans le monde de la technologie et les moyens de production et lui apporte des solutions scientifiques :l’université cherche  à obtenir un soutien financier, notamment le manque du financement qui touche les universités et le manque  du soutien gouvernemental dans la gestion de leurs projets scientifiques, en plus de lier l’université au marché du travail à travers  ses diplômés :  ils peuvent un  emploi dans des institutions du secteur privé.

     Ce qui se passe aujourd’hui sur la fonction des relations publiques à l’université c’est de parvenir à un rapprochement entre le secteur privé et l’université. L’université devrait donc mobiliser tous ses efforts de communication et ses programmes médiatiques afin de commercialiser ses recherches, ses études et idées scientifiques  pour l’intérêt du secteur privé. A partir de tout cela, on peut soulever la problématique suivante: Quel est le rôle des relations publiques dans l’activation du partenariat entre l’université et le secteur privé ?

Afin de trouver quelques éléments de réponse à cette problématique, nous allons essayer de proposer quelques analyses constituera notre travail en trois parties :

Le premier axe : La définition du partenariat entre l’université et le secteur privé et son importance.

Le deuxième axe : Les obstacles  du partenariat entre le secteur privé et l’université.

Le troisième axe : le rôle des relations publiques dans l’activation du partenariat entre l’université et le secteur privé.

A/ Définition du partenariat entre l’université et le secteur privé:

L’Organisation japonaise pour des  petites et moyennes entreprises et l’innovation régionale l’a défini comme : « Un ensemble d’événements qui englobe  des recherches communes , les contrats de recherche financés, la supervision technique, le conseil, la formation technique et l’ouverture de start-up qui ont lieu en coopération entre les universités et un groupe de secteurs différents, ou entre les universités et les institutions gouvernementales et municipale  et d’autres  secteurs  de manière à partager des informations, des visites et la participation à des événements pour échanger  des idées plus  l’utilisation des installations.[1]

Il a également été défini comme « le mécanisme par lequel les institutions du secteur privé peuvent activer les résultats de la recherche des institutions universitaires et scientifiques et les expériences de leurs professeurs et chercheurs dans l’amélioration du processus administratif, ou la conception ou la fabrication de nouveaux produits, qui peuvent être le résultat de recherche commune.  Le secteur gouvernemental peut jouer un rôle dans l’ouverture des liens  de communication entre les deux parties.[2]

Il a été défini également comme toute activité coopérative et intentionnelle qui se déroule entre des institutions économiques et de services de diverses nationalités, des institutions civiles et gouvernementales et entre des institutions scientifiques dans le but de réaliser un projet spécifique (recherche, conseil, formation, chaire de recherche.. .etc), selon un cadre contractuel préservant les intérêts des deux parties. Cela se fait en intensifiant les efforts, les compétences et l’expertise, et en fournissant les moyens et capacités nécessaires pour aider à mettre en œuvre le  projet du partenariat ou  l’activité de partenariat avec la prise en charge  des  parties de tous les risques qui peuvent  survenir[3].

b/ son importance:

L’importance du renforcement du partenariat entre les universités et le secteur privé réside dans un ensemble d’avantages qui sont obtenus pour les deux parties suivantes :

/1Pour l’université :

Le secteur privé permet à  coopérer avec l’université et joue un rôle important pour faire avancer la recherche scientifique et l’enseignement universitaire sur la bonne voie. Cela est représenté dans ce qui suit :

L’industrie fournit à la recherche scientifique de nouveaux sujets issus de la réalité scientifique existante. La véritable recherche  scientifique est celle qui cherche des problèmes proches de sa réalité, cela crée chez le chercheur le désir et le sérieux qui sont l’une des caractéristiques de la recherche et contribue également à enrichir le processus d’apprentissage à l’université grâce à l’élaboration de plans et de programmes éducatifs en fonction des besoins pratiques et scientifiques existants et à la réalité industrielle qui prévaut dans la société. Il s’efforce également de former une génération de diplômés familiarisés avec la réalité des futurs travaux.

Ce qui met les expériences académiques universitaires en contact permanent avec les expériences pratiques dans les institutions et les entreprises.[4]

Le partenariat fournit à l’université un soutien financier pour le développement des capacités humaines et de laboratoire, car la recherche scientifique nécessite des fonds énormes pour acheter des équipements, développer des capacités humaines et de laboratoire, et employer les chercheurs nécessaires. Il améliore son exploitation qui  se limite à l’étude des  problèmes théoriques soulevés dans les livres et les recherches publiées Par conséquent, la coopération avec les institutions industrielles et les entreprises pour résoudre leurs problèmes et améliorer leurs performances, conduira à l’exploitation de ces potentiels pour une exploitation appropriée au service du développement national. Cela conduit à une augmentation de la position de l’université dans la communauté et à la prise de conscience des individus de son importance et de sa mission : Ils ressentent le besoin de lui apporter un soutien matériel et moral,  ils  sollicitent  conseils et adoptent les résultats de ses recherches[5].

2/Pour le secteur privé.

Si le partenariat entre le secteur privé et l’université contribue à faire avancer la roue de la recherche scientifique et son développement, il est en même temps au service du secteur privé à travers :

Le bénéficie des résultats de la recherche appliquée menée dans les universités liées aux domaines productifs des organisations du secteur privé  et en tirer profit pour créer de nouveaux produits, de nouvelles méthodes de travail ou développer des produits anciens. La coopération conduit également à réduire la dépendance à l’égard des importations technologie étrangère en réduisant les dépenses et en augmentant le rendement économique du secteur privé. En plus d’améliorer le niveau de service et de maintenir le niveau existant et l’accélération de mise en œuvre selon les spécifications et au coût le plus bas possible tout en obtenant le bénéfice économique requis afin d’obtenir un rendement supplémentaire qui n’était pas obtenu par les méthodes traditionnelles[6].

C/ les exigences du partenariat entre le secteur privé et l’université.

L’activation du partenariat entre le secteur privé et l’université nécessite la fourniture des éléments suivants[7] :

  • l’autonomie de l’université : l’université ne peut devenir innovante et réactive que si elle est dotée d’une autonomie où le gouvernement peut guider les universités à travers des règles générales , définir des objectifs de politique éducative et des mécanismes de financement et fournir des incitations pour les activités de recherche et d’innovationen se deliberant de la bureaucratie gouvernementale tout en soumettant l’université à la responsabilité institutionnelle de la société pour les résultats de son travail.
  • Permettre à l’université de mieux répondre et plus rapidement aux besoins du marché et que le développement de relations de partenariat stimule les processus d’échange de connaissances avec le secteur privé : cela fait partie des engagements de l’université envers la société.
  • Impliquer le secteur des entreprises dans le processus d’élaboration des programmes d’enseignement et de mise en place de programmes de formation professionnelle continue en adéquation avec les besoins du secteur des entreprises, pour activer le partenariat institutionnel avec le secteur privé et chercher à intégrer les chercheurs et les étudiants de ce secteur.
  • La participation du secteur privé à la proposition et à la mise en œuvre des résultats de la recherche et à l’établissement de projets de recherche communs.
  • La mise en œuvre d’une stratégie de communication à grande échelle avec le secteur privé et mettre en place un certain nombre d’événements pour confirmer l’engagement des universités envers le partenariat, tels que la tenue de forums, de séminaires, de panels de discussion…etc
  • L’université devrait disposer de capacités de recherche suffisantes pour mener une coopération créative avec le secteur privé, en plus des éléments d’infrastructure requis tels que des bureaux de transfert de technologie, l’élaboration de politiques liées aux licences et aux droits de propriété intellectuelle en particulier et les incitations nécessaires pour encourager les universitaires à procédures complètes de brevet.

D/Images et formes de partenariat entre le secteur privé et l’université.

Il existe différentes formes de partenariat entre le secteur privé et l’université : elles sont les suivantes:[8]

Consultations : Ce type de partenariat prend deux formes :

 La forme formelle, comme les entreprises industrielles passant des contrats de consultation avec des universités dans des domaines de recherche spécifiques en échange de salaires convenus, tandis que la nature informelle se fait individuellement entre les chercheurs des universités et les entreprises industrielles.

Application pratique, développement de l’élaboration des programmes et cours de formation et enseignement  continue : Cela se fait en autorisant aux  étudiants universitaires de s’appliquer concrètement en entreprise, visites scientifiques d’entreprises, participation d’organisations du secteur privé à des ateliers ou à des conférences pour développer des programmes et des cours.

Partenariat de recherche et centres de recherche : Mener des contrats de partenariat dans des projets appliqués et de recherche communs entre les deux parties dans le but de transférer les connaissances des départements et laboratoires  universitaires  à une application pratique dans le secteur des entreprises pour suivre le rythme des dernières technologies.

Octroi de licences pour exploiter les droits de propriété intellectuelle et les brevets : les universités accordent des licences aux entreprises industrielles le droit d’exploiter les brevets et la propriété intellectuelle générés dans les universités afin de développer la créativité et de produire de nouveaux produits.

Incubateurs technologiques : L’université se met au service et fournit, une expertise, des équipements et des installations à ceux qui souhaitent établir des installations sous tutelle technique et administrative, et bénéficient de ces incubateurs : porteurs d’idées de projets TIC (technologie d’information et de la communication), diplômés d’universités avec les spécialisations appropriées porteurs de projets et d’idées qui coulent dans ce domaine et visent à adopter des créateurs et des innovateurs et à transformer leurs idées et projets d’un simple modèle de laboratoire à la production et l’investissement.

Soutien aux étudiants : Par le biais de certaines entreprises offrant des bourses, des prix financiers et des prêts sans intérêt on peut aider les étudiants qui se spécialisent dans les domaines qui les intéressent.

Chercheur externe : les entreprises offrent aux étudiants diplômés la possibilité de faire leurs recherches dans l’entreprise en tant que chercheurs externes  pour des périodes limitées sous la supervision de professeurs d’université dans des recherches intéressant l’entreprise, un expert de l’entreprise peut participer à la supervision de la recherche.

Bourses ouvertes: Les entreprises offrent des bourses ouvertes de petits montants aux professeurs spécialisés dans les disciplines vitales qui les concernent  aux départements scientifiques intéressés à les développer dans les universités.

Subventions en nature aux universités : Les entreprises offrent des équipements et des appareils en cadeau aux universités sans frais ni frais pour les universités, et les subventions sont déduites de l’impôt sur les sociétés.

Centres de consultation privés : Certaines universités autorisent la faculté à établir des centres de consultation spéciaux pour employer des étudiants diplômés en recherche au service du secteur privé.

Centres de recherche : Certaines grandes entreprises créent des centres de recherche ou des laboratoires dans des universités qui portent leur nom et sont sous la direction de l’université.

Le deuxième axe : Obstacles au renforcement du partenariat entre le secteur privé et l’université

Il existe certains obstacles et difficultés qui  s’opposent à la réalisation d’un partenariat entre le secteur privé et l’université. Certains d’entre eux sont pris en charge par l’université, et d’autres sont prises en charge par le secteur privé. Cela peut être résumé comme suit:

1-La croyance dominante selon laquelle la recherche scientifique relève de la responsabilité de l’État.

Il existe une croyance prévalant dans la plupart des pays arabes que la recherche scientifique est la responsabilité de l’État seul. Les universités en Algérie sont toutes gouvernementales, ce qui suggère que la responsabilité a été placée sur l’État, mais la question est plus grande que cela. La recherche scientifique c’est une question complexe de nature différente : elle se diffère d’autre domaine ce qui rend l’État incapable de faire progresser, seule, ce secteur vital, car les universités ne peuvent pas   soutenir seules tous les projets de recherche[9].

2/Manque de conviction quant à l’importance du partenariat.

Il y a certaines entreprises au niveau du secteur privé qui ne sont toujours pas convaincues de l’importance du partenariat en raison de son coût financier  parce qu’elle  n’est pas rentable et conduit à la dispersion des efforts de l’entreprise, et son intrusion dans ce qui est inutile et n’en connaît pas la fin[10].

3/ Manque de confiance du secteur privé dans les résultats de la recherche scientifique arabe.

Dans les pays arabes, les gens ne font pas confiance à tout ce qui est local. Le produit qui porte une marque étrangère a un avantage sur le même produit qui porte la même marque, mais il est local, et cela s’applique au reste. Les recherches scientifiques dont les résultats sont annoncés de l’intérieur de notre pays n’ont pas une valeur et ceux de l’étranger, dont ils nous ont été exportés sont considérés comme postulats les plus importants dans ce domaine même si certains travaux de recherche arabes ont été bien accueillis à l’étranger et ont fait un succès[11].

4/Manque de mesures incitatives pour encourager le partenariat. 

L’absence d’incitations ou de gains tangibles ou de récompenses monétaires ou morales qui motivent le secteur privé à s’associer fait partie des facteurs qui constituent un défi au partenariat, ce qui peut entraîner une réticence à coopérer, et peut-être parmi les raisons de cette réticence est l’échec toucher les besoins réels du secteur privé par l’université, en particulier la recherche appliquée d’intérêt pour les secteurs industriels et productifs, car aborder les problèmes réels auxquels le secteur privé est confronté le motive à soutenir et financer la recherche, malheureusement, le bénéfice souhaité de la majorité des projets de recherche proposés est faible car il s’agit de recherches purement théoriques, étudient des cas restreints ou ne contribuent pas efficacement au développement national[12].

5/Manque de coordination entre l’université et le secteur privé.

Les entreprises  industrielles des pays occidentaux se distinguent par leur communication continue et efficace avec les centres de recherche scientifique, tandis que dans les pays arabes, ce qui distingue nos secteurs productifs est leur isolement des universités et des centres scientifiques, et leur contentement des marques importées. Selon des études,  les institutions de recherche éprouvent beaucoup de problèmes: aucune relation entre l’université et le champ de production, en plus de la non-participation des grandes entreprises aux dépenses de la recherche scientifique. Les universités arabes souffrent d’une séparation presque complète entre eux et les et la pratique loin des salles d’enseignement et des laboratoires. La recherche   menée à l’université dans les salles d’enseignement  n’est qu’une  recherche individuelle de professeurs essayant de produire scientifiquement dans le but de promouvoir, de publier ou de se faire connaître : ce sont des recherches qui ne peuvent résoudre les problèmes de la société[13].

6/Réticence à impliquer les institutions du secteur privé à toutes les étapes du partenariat.

Les universités n’impliquent pas les institutions du secteur privé à toutes les étapes du partenariat (planification, conception, mise en œuvre) et limitent leur rôle à verser de l’argent ou à verser des dons[14].

7/Absence de législation gouvernementale.

L’absence de législation gouvernementale qui motive les institutions du secteur privé à s’associer et pénalise les institutions réticentes. Il peut amener les institutions à interpréter cela avec une négligence de part de l’État ou sa réticence à participer au secteur privé dans les affaires de la société.

L’influence de certains hommes d’affaires peut jouer un rôle dans l’absence de ces réglementations afin de ne pas contraindre le secteur privé à un partenariat qui entraîne un coût matériel. En plus de l’absence de législation gouvernementale qui définit le concept, la portée et les limites du partenariat[15].

8/ Manque de programmes de relations publiques au niveau de l’université.

Les relations publiques sont le lien qui relie l’université à son environnement car La marginalisation de ces relations par l’université affectera négativement le partenariat entre l’université et le secteur privé.

Le troisième axe : le rôle des relations dans l’activation du partenariat entre l’université et le secteur privé

Les obstacles et les  défis précédents constituaient les raisons les plus importantes qui ont conduit au manque de confiance de la majorité des entreprises  du secteur privé dans les capacités de l’université, ce qui a conduit à l’isolement du secteur privé de l’université.

L’université accuse le secteur de négliger la science et ne se soucie pas de la recherche scientifique produite par les universités nationales. D’autre part,  le secteur privé accuse l’université de ne pas fournir de recherche à haut niveau,Cependant, la confiance peut être restaurée entre eux grâce à des efforts de relations publiques qui s’appuie sur la communication entre les deux parties, et par conséquent le rôle des relations publiques réside dans le renforcement du partenariat entre l’université et le secteur privé à travers les éléments suivants :

1/Renforcement des contacts de l’université avec le secteur privé : La fonction des relations publiques dans ce domaine est la suivante[16] :

  • Le suivi de différents établissements du secteur privé en mettant l’accent sur ceux qui sont proches de l’université et en identifiant ses systèmes internes, en plus d’établir des contacts personnels avec la direction de l’établissement afin de savoir les difficultés qu’il peut rencontrer dans la production, le marketing et la concurrence avec un enregistrement de ces consignes dans un fichier pour le diffuser par la suite aux professeurs selon leurs spécialités.
  • Ddélivrance d’un dossier d’information sur les responsables de la recherche scientifique de l’université classés selon les domaines de recherche dans lesquels se spécialisent les membres du corps professoral contenant un résumé de la biographie de chacun.
  • -Diffuser un bulletin de synthèse général sur la coopération entre l’université et le bénéfice que peut apporter ce partenariat et le diffuser aux établissements avec l’ajout des dossiers des professeurs de chaque établissement.
  • -Réalisation d’entretiens privilégiés entre techniciens des établissements et professeurs exerçant dans leur domaine de spécialisation.
  • -Inviter les responsables des entreprises à visiter l’université notamment les laboratoires et les départements dans le but de renforcer le lien entre leurs institutions et l’université.
  • -Impliquer des personnes qualifiées du secteur privé dans la discussion des messages académiques.

/ 2/Faire des programmes pour renforcer la relation entre le secteur privé et l’université : Ces programmes comprennent[17] :

  • -Organiser des débats pour étudier le rôle du secteur privé dans le soutien à la recherche scientifique.
  • -Organiser des conférences périodiques auxquelles participent des spécialistes du secteur privé pour présenter les activités de leurs institutions aux départements et collèges appropriés.
  • -Former un conseil consultatif pour chaque département ou collège de personnalités éminentes travaillant dans le secteur privé pour évaluer l’activité de recherche du département.
  • -Inviter des techniciens du secteur privé à présenter leurs travaux aux professeurs et étudiants des programmes d’études appropriés.
  • Former une commité universitaire qui supervise la propriété intellectuelle de l’université et cherche à concéder des droits de brevet.
  • -Désigner un comité du département de la recherche pour échanger des expériences avec des universités reconnues pour leur succès à attirer le secteur privé[18].

3/L’université organise des ateliers de sensibilisation des propriétaires de fonds d’une part et des responsables de la gestion de ces entreprises d’autre part  afin de clarifier la nécessité  de la recherche scientifique et ses résultats pour faire avancer le processus de développement et qu’ils sont majeurs bénéficiaires de ces  résultats recherches qu’ils soutiennent car ils sont partenaires de sa mise en œuvre, ce qui facilite le processus d’inscription dans leurs budgets des éléments liés au soutien des projets de recherche scientifique.

4/Inciter les professeurs à passer leur congé  dans l’industrie et fixant des instructions dans chaque université pour organiser cela  et les exhortant à passer le semestre d’été dans une entreprise industrielle et à financer le travail du professeur de l’industrie, et à profiter de la période estivale pour développer des projets communs afin d’obtenir des financements auprès des autorités compétentes, considérer  le travail dans l’industrie comme équivalent au travail universitaire en termes d’années d’expérience et donner quelques points lors de la promotion pour travailler avec l’industrie[19].

Conclusion

De ce qui précède, nous concluons que malgré les différents objectifs et orientations entre le secteur privé et l’université, tous deux ont besoin de ce partenariat en raison des avantages qu’il procure aux deux parties.

-L’université se bénéficie du partenariat avec le secteur à travers un soutien financier pour sa recherche scientifique, ses équipements et l’emploi de ses diplômés. Le secteur privé est considéré ainsi comme  un terrain fertile pour mettre en œuvre ses recherches pratiques ou appliquées.

-Le secteur privé se bénéficie de ce partenariat à travers des extrants de l’université que ce soit en termes de cadres qualifiés ou de recherche scientifique qui contribue au développement de la production.

-La diversité des formes de partenariat entre le secteur privé et l’université varie, allant des consultations, de la recherche appliquée, des pépinières d’entreprises, des bourses…etc.

-Il existe de nombreuses difficultés et obstacles qui empêchent l’établissement d’un partenariat entre le secteur privé et l’université, pour   les surmonter, l’université devrait intensifier ses efforts de relations publiques dans ce domaine afin de présenter ses différentes  spécialités, compétences et réalisations dans le domaine de la recherche scientifique et de se montrer avec une bonne image aux yeux  des établissements  privés.

Bibliographie: 1)Issam Amanullah Bukhari, Une étude des facteurs de réussite et des défis de l’expérience japonaise dans le partenariat communautaire entre les secteurs industriel, gouvernemental et universitaire, Le premier forum pour le partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique au Royaume d’Arabie saoudite, Université islamique Imam Muhammad Ibn Saud, 26/25 mai 2009 2) Jamal Ali Al-Dahshan, les universités et Service de l’industrie : réalité et perspectives d’avenirUn document de travail présenté à la première conférence scientifique pour la commercialisation de la recherche universitaire appliquée intitulé : La recherche scientifique au service de l’industrie, 7/8 octobre 2009, Université de Menoufia.3) Mohammed Oqla Abu Ghazaleh, La réalité de la recherche scientifique et le rôle du partenariat communautaire dans celle-ci : problèmes et solutions, Le premier forum de partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique au Royaume d’Arabie saoudite, Université islamique Imam Mohammed ben Saud , 25/26 mai 2009.4) Salem ben Mohammed Al-Salem, Recherche scientifique dans le domaine des études de l’information : une étude des défis auxquels sont confrontés le partenariat communautaire, Journal of King Fahd National Library, Volume 17, Numéro (2), 2011.5) Salem ben Mohammed Al-Salem,Obstacles de partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique Le premier forum pour le partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique au Royaume d’Arabie saoudite, Université islamique Imam Muhammad bin Saud, 25/26 mai 2009

6) Sami Morad : Façons d’activer le partenariat entre les universités et le secteur privé et leur rôle dans le développement du développement administratif au Royaume d’Arabie saoudite, Conférence sur le développement administratif à la lumière des défis économiques, 22/24 novembre 2016.

7) Abdel-Wahab djouda Abdel-Wahab El-Hayes, Partenariat communautaire dans la recherche scientifique et ses défis dans le Sultanat d’Oman, Le premier forum de partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique au Royaume d’Arabie saoudite, Imam Muhammad Ibn Saud Université islamique, 25/26 mai 2009.

8) Issam Amanullah Bukhari, Une étude des facteurs de réussite et des défis de l’expérience japonaise en matière de partenariat communautaire entre les secteurs industriels, gouvernementals et universitaires Le premier forum de partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique au Royaume d’Arabie saoudite, Université islamique Imam Muhammad bin Saud, 25-26 mai 2009.

9)Vers une société de la connaissance, une série d’études publiées par l’Institut de recherche et de consultations de l’Université du Roi Abdulaziz, Partenariat entre les universités et le secteur privé en recherche, cinquième édition, Bibliothèque nationale du Roi Fahd, Royaume d’Arabie saoudite.

[1] Issam Amanullah Bukhari, Une étude des facteurs de réussite et des défis de l’expérience japonaise dans le partenariat communautaire entre les secteurs industriel, gouvernemental et universitaire, Le premier forum pour le partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique au Royaume d’Arabie saoudite, Université islamique Imam Muhammad Ibn Saud, 26/25 mai 2009 ,p218.

[2] Ibid., p 218.

[3] Abdel-Wahab djouda Abdel-Wahab El-Hayes, Partenariat communautaire dans la recherche scientifique et ses défis dans le Sultanat d’Oman, Le premier forum de partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique au Royaume d’Arabie saoudite, Imam Muhammad Ibn Saud Université islamique, 25/26 mai 2009,p191.

[4] Jamal Ali Al-Dahshan, les universités et Service de l’industrie : réalité et perspectives d’avenirUn document de travail présenté à la première conférence scientifique pour la commercialisation de la recherche universitaire appliquée intitulé : La recherche scientifique au service de l’industrie, 7/8 octobre 2009, Université de Menoufia,p 06.

[5] Ibid. p 06.

[6] Sami Morad : Façons d’activer le partenariat entre les universités et le secteur privé et leur rôle dans le développement du développement administratif au Royaume d’Arabie saoudite, Conférence sur le développement administratif à la lumière des défis économiques, 22/24 novembre 2016,p 09.

[7] Ahmed bin Muhammad Naqadi, Muhammad Mustafa Al-Bann , Le rôle de l’échange de connaissances dans l’activation du partenariat communautaire : une stratégie suggérée, Forum de partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique : recherche scientifique et échange de connaissances à l’Université islamique Imam Muhammad bin Saud, 22/23 avril 2013, pp. 25-26.

[8] Sami Morad, Ibid. p 12.

[9] Salem ben Mohammed Al-Salem, Recherche scientifique dans le domaine des études de l’information : une étude des défis auxquels sont confrontés le partenariat communautaire, Journal of King Fahd National Library, Volume 17, Numéro (2), 2011, p15

[10] Ibid. p 16.

[11] Mohammed Oqla Abu Ghazaleh, La réalité de la recherche scientifique et le rôle du partenariat communautaire dans celle-ci : problèmes et solutions, Le premier forum de partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique au Royaume d’Arabie saoudite, Université islamique Imam Mohammed ben Saud , 25/26 mai 2009,p 329.

[12] Salem ben Mohammed Al-Salem,Obstacles de partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique Le premier forum pour le partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique au Royaume d’Arabie saoudite, Université islamique Imam Muhammad bin Saud, 25/26 mai 2009,p141

[13] Mohammed Uqla Abu Ghazaleh, Ibid. p 329.

[14] Salem bin Muhammad Al-Salem, recherche scientifique dans le domaine de l’étude de l’information, Ibid. p24

[15] Salem bin Muhammad Al-Salem, Obstacles au partenariat communautaire dans le domaine de la recherche scientifique, Ibid. p  143,144

[16] Vers une société de la connaissance, une série d’études publiées par l’Institut de recherche et de consultations de l’Université du Roi Abdulaziz, Partenariat entre les universités et le secteur privé en recherche, cinquième édition, Bibliothèque nationale du Roi Fahd, Royaume d’Arabie saoudite,p25.26

[17] Ibid. p  26.27

[18] Mohammed Uqla Abu Ghazaleh, Ibid. p 339

[19] Jamal Ali Al-Dahshan, Ibid. p 15

5/5 - (2 صوتين)

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